Victoire des vainqueurs
La race du cheval frison a été menacée d'extinction à plusieurs reprises. En 1913, il ne restait que trois étalons reproducteurs. Cette image symbolise la célébration de la victoire sur le cheval frison. Tous les chevaux figurant sur cette image ont été des gagnants.
Le titre de cette œuvre est « Victoire des vainqueurs ». Le terme « vainqueurs » désigne non seulement les chevaux, mais aussi toutes les personnes qui ont œuvré à la préservation de la race. Ce succès n'aurait pas été possible sans une troisième catégorie de vainqueurs : les personnes qui ont acheté et travaillé avec les chevaux.
Cette image ne contient aucune intelligence artificielle. Elle a été entièrement créée par photographie, dessin numérique et peinture. L'image peut être imprimée dans un format maximal d'environ 700 x 350 cm, en conservant sa netteté et tous ses détails.
Symbolisme
Plusieurs symboles sont intégrés à l'image. Certains sont évidents, d'autres plus discrets, et quelques-uns peuvent être difficiles à découvrir.
L'arbre dépérissant, situé en contrebas, symbolise la menace d'extinction répétée de la race frisonne. Sur sa droite, trois branches aux feuilles abondantes émergent de l'arbre presque mort et symbolisent la renaissance de la race et les trois étalons dont descendent les chevaux frisons actuels.
À l'extrême droite de l'image se trouvent trois arbres, couverts de feuilles. Les troncs symbolisent le fait que tous les chevaux frisons actuels descendent de trois étalons, marquant ainsi le début de leur riche pedigree actuel. Les feuilles symbolisent les dizaines de milliers de chevaux produits depuis la renaissance de la race.
Le galop rapide des chevaux symbolise la rapidité avec laquelle la race a conquis le monde. En quelques décennies seulement, le cheval frison, autrefois presque éteint, est désormais présent dans plus de 80 pays. Ces chevaux soulèvent une quantité considérable de poussière, laissant des traces bien visibles, et pas seulement dans le sable.
La borne frontière en bas à droite de l'image symbolise la frontière entre la Frise et le reste du monde. Symboliquement, d'innombrables chevaux frisons quittent leur terre natale et se dispersent à travers le monde. Sous les armoiries frisonnes on peut voir des graffitis frisons signifiant "Pays du cheval noir".
Le fanion porté par Willem fait référence aux rubans orange qui ornent les étalons vainqueurs du championnat. L'orange symbolise également le statut royal du stud-book du cheval frison. Les lions sur la partie bleue représentent les armoiries de la Frise.
L'armure du cavalier date de la Renaissance, période qui fait référence au renouveau de la race de chevaux frisons. Ces chevaux sont parfois surnommés « l'or noir », et les couleurs de l'armure reflètent cette réputation. L'armure symbolise également la protection royale, et l'écharpe orange représente les rubans de championnat.
Le ciel nuageux et dramatique symbolise l'histoire mouvementée du cheval frison. À gauche de l'image, les nuages sont sombres, à l'image des périodes difficiles qu'a traversées la race ; à droite, le soleil perce les nuages.
Des combinaisons de trois peuvent être observées à divers endroits. Ici, trois chevaux sont représentés avec leur patte arrière gauche posée au sol, tandis que leurs trois autres pattes sont levées.
Le cadre et les ornements en marbre font référence au XVIe siècle, au début de l'âge d'or du cheval frison.
À l'extrême gauche et en bas à droite de l'image figurent deux boucliers frisons. Celui de gauche est ancien, abîmé et date d'une époque révolue. Celui de droite est contemporain, neuf et intact. Ces boucliers symbolisent le passage du passé à l'avenir.
Comme mentionné précédemment, on retrouve des combinaisons de trois éléments à divers endroits. Toutes font référence aux trois fois où le cheval frison a failli disparaître et aux trois étalons de 1913.
Par exemple :
Trois couples père-fils
Trois barres diagonales blanches sur les armoiries
Trois protubérances pointues au sommet de la lance
Trois touffes d'herbe assorties
Les trois chevaux du milieu ont le sabot postérieur gauche au sol ; les trois autres sabots sont levés.
Le chiffre sept joue également un rôle.
Par exemple :
Sept étalons
Sept pompeblêden sur le bouclier droit
Sept « barres » bleues et blanches sur les armoiries
Sept blocs d'or sur le fanion
Les sept étalons sont disposés approximativement selon une configuration 2-3-2, à l’image des sept pompeblêden sur l’écu de droite.
D’autres symboles restent à découvrir. Plus difficiles à déceler, par exemple, sont le berger souriant et le garde-frontière à l’affût.

